The United Nations Office for Project Services (UNOPS)

Faire tomber les barrières à l’emploi des femmes en Gambie

L’UNOPS encourage les femmes à travailler dans le milieu de la construction dans le cadre d’un projet d’infrastructures routières en Gambie, conformément à l’engagement de l’organisation envers l’autonomisation des femmes.

Près de 200 femmes ont été engagées pour participer à un projet de réhabilitation de routes d’accès à haute intensité de main-d’œuvre.

« Je remercie l’UNOPS, qui a réalisé mon souhait de voir des femmes gambiennes travailler dans tous les domaines d’activités. Auparavant, les femmes ne travaillaient pas sur les chantiers de construction de routes, mais l’UNOPS nous a montré que cela était possible », déclare la vice-présidente de la Gambie, Isatou Touray.

Financé par l’Union européenne et mis en œuvre par l’UNOPS en collaboration avec le ministère des Transports, des Travaux et des Infrastructures ainsi que l’autorité nationale responsable des routes, ce projet vise à réhabiliter 104 kilomètres de routes rurales dans les régions d’Upper River, de North Bank et de Central River. Ces travaux permettront d’améliorer l’accès de certaines des populations les plus vulnérables aux marchés et aux installations socio-économiques du pays.

« L’autonomisation des femmes et la réduction des inégalités entre les genres sont deux priorités majeures de l’UNOPS, tant en interne que dans le cadre des projets que nous mettons en œuvre », a déclaré Honoré Dainhi, directeur du bureau régional de l’UNOPS pour l’Afrique, lors d’une visite d’un chantier avec l’ambassadeur de l’Union européenne en Gambie, Attila Lajos.

Ce projet à haute intensité de main-d’œuvre emploie plus de 60 pour cent de femmes, qui acquièrent de précieuses compétences pouvant leur ouvrir de nouvelles possibilités de carrière et améliorer leurs moyens de subsistance.

« Dans ma communauté, nous pensions que seuls les hommes pouvaient participer aux travaux de construction. Nous avons donc été surprises quand l’UNOPS nous a proposé de travailler sur ce projet », explique Fatou Sanneh, une résidente d’Alkali Kunda, dans la région de North Bank.

« Je souhaite continuer de travailler dans ce domaine, et peut-être qu’un jour je deviendrai superviseure ou ingénieure de routes », ajoute-t-elle.


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