The United Nations Office for Project Services (UNOPS)
Des partenariats solides transforment le traitement du cancer en Ouzbékistan
Des responsables de l’UNOPS, de la Banque islamique de développement et du gouvernement de l’Ouzbékistan ont visité un centre d’oncologie de premier plan, à Tachkent, pour constater en personne comment un important projet transforme des soins de santé vitaux dans le pays.
Kirstine Damkjaer, Directrice exécutive adjointe de l’UNOPS, s’est jointe au ministre de la Santé de l’Ouzbékistan, Asilbek Khudayarov, et au président de la Banque islamique de développement, Muhammad Sulaiman Al Jasser, pour une visite de haut niveau du Centre républicain scientifique et médical spécialisé d’oncologie et de radiologie à Tachkent.
Il s’agit de l’un des 14 établissements de santé modernisés dans le cadre d’une initiative gouvernementale d’une valeur de 80 millions de dollars, financée par la Banque islamique de développement et mise en œuvre avec le soutien de l’UNOPS, qui vise à améliorer le traitement du cancer dans l’ensemble du pays. Les installations modernisées sont maintenant équipées de plus de 1700 dispositifs médicaux de pointe, dont des accélérateurs linéaires, des appareils d’imagerie par résonance magnétique, des appareils de tomodensitométrie et de tomographie par émission de positons ainsi que des systèmes de mammographie numérique.
Les représentantes et représentants de haut niveau ont visité plusieurs départements récemment modernisés, notamment ceux de radiothérapie, de médecine nucléaire et d’imagerie médicale, où des spécialistes ont fait la démonstration des nouveaux équipements.
Nous révolutionnons l’ensemble du système d’oncologie du pays. Ce centre fournira des soins avancés, facilitera le dépistage précoce et donnera accès à des traitements vitaux à un plus grand nombre de personnes que jamais auparavant. »
« Aujourd’hui, en matière de soins contre le cancer, la technologie est un atout pour susciter l’espoir et sauver des vies. Grâce à ce partenariat, la Banque islamique de développement et le gouvernement de l’Ouzbékistan ont réuni les forces collectives de l’UNOPS, de l’Organisation mondiale de la Santé, de l’Agence internationale de l’énergie atomique et du Centre international de recherche sur le cancer pour faire bien plus que construire un bâtiment », explique Muhammad Sulaiman Al Jasser, président de la Banque islamique de développement.
Pendant de nombreuses années, les personnes atteintes de cancer en Ouzbékistan avaient un accès limité aux outils de diagnostic précoce et aux traitements modernes. En raison des longs délais d’attente, des équipements obsolètes et des coûts élevés des voyages à l’étranger, des milliers de personnes ne pouvaient pas bénéficier des soins dont elles avaient besoin en urgence. Le cancer reste la deuxième cause de mortalité dans le pays. Sans détection précoce et sans thérapies avancées, les taux de survie sont faibles et la qualité de vie diminue.
Pour la première fois, des services de radiothérapie avancée sont disponibles en Ouzbékistan. Les accélérateurs linéaires nouvellement installés permettent au personnel médical de cibler les tumeurs avec précision, de manière à épargner les tissus sains et à réduire les effets secondaires. Les délais d’attente ont déjà commencé à raccourcir et les personnes qui devaient auparavant se rendre à l’étranger pour recevoir des soins peuvent désormais bénéficier d’un traitement plus près de chez elles.
« Ce projet illustre parfaitement comment des partenariats solides entre institutions nationales et partenaires internationaux peuvent apporter des solutions modernes et accessibles qui changent réellement des vies », souligne Kirstine Damkjaer, Directrice exécutive adjointe de l’UNOPS.
« En Ouzbékistan, des milliers de personnes bénéficient déjà de méthodes de diagnostic de pointe, de traitements rapides et de soins de meilleure qualité, ce qui ouvre la voie à des vies plus longues et plus saines », ajoute-t-elle.
Au cours des prochaines années, les installations modernisées devraient bénéficier directement à plus de 150 000 patientes et patients. Les services ambulatoires quotidiens devraient connaître une augmentation de 40 pour cent, et la capacité d’hospitalisation de 20 pour cent.
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