Le projet d’accès d’urgence à l’électricité au Yémen sera mis en œuvre par l’UNOPS et financé par une subvention de l’Association internationale de développement, le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres.

L’accord a été signé au siège de la Banque mondiale à Washington D.C. par Bana Kaloti, directrice du bureau régional de l’UNOPS pour le Moyen-Orient, et Asad Alam, directeur de la Banque mondiale pour le Yémen, l’Égypte et Djibouti.

D’une durée de trois ans, le projet a pour objectif de rétablir l’accès à l’électricité de 400 centres de santé, de 800 écoles et de 200 000 logements, au bénéfice d’environ 1,4 million de Yéménites. Il sera mis en œuvre en collaboration avec des entreprises privées locales, notamment des institutions de microfinancement et des fournisseurs de systèmes de production d’énergie solaire. Grâce à cette collaboration avec le secteur privé, des centaines d’emplois seront créés.

Au Yémen, l’énergie solaire s’est révélée être la solution la plus immédiate aux graves pénuries d’électricité. Depuis le début de la crise qui touche le pays, l’industrie de l’énergie solaire s’est considérablement développée. Ce secteur emploie aujourd’hui des milliers de Yéménites et fournit des solutions énergétiques d’urgence dans un contexte où peu d’autres options sont disponibles. Cependant, le coût élevé des systèmes de production d’énergie solaire empêche toujours les communautés les plus pauvres d’y avoir accès.

« Nous nous réjouissons de soutenir nos partenaires de la Banque mondiale dans la mise en œuvre de cet important projet et de poursuivre nos efforts conjoints afin de venir en aide au peuple yéménite », affirme Mme Kaloti.

Ce nouveau financement porte à 1,22 milliard de dollars le total des subventions d’urgence accordées au Yémen par l’Association internationale de développement depuis juillet 2016.