The United Nations Office for Project Services (UNOPS)

Un centre de renseignements humanitaires en Afghanistan dépasse la barre des 50 000 appels

Awaaz Afghanistan, le premier centre de renseignements humanitaires interagences couvrant tout le pays, constitue une ressource centrale pour les Afghans, y compris ceux qui reviennent au pays et ceux qui sont touchés par des conflits ou des catastrophes naturelles. Ils peuvent ainsi obtenir des informations essentielles concernant l’assistance et le soutien disponibles, porter plainte et formuler des commentaires sur les activités humanitaires.

Depuis le premier appel reçu en mai 2018, les huit opérateurs multilingues du centre, dont quatre sont des femmes, ont traité plus de 50 000 appels. Parmi les personnes appelant pour demander des conseils et une assistance, 20 pour cent étaient des femmes.

« Le fait que nous ayons traité plus de 50 000 appels en moins d’un an est la preuve qu’un grand nombre d’Afghans ont besoin d’aide et de réponses à leurs questions », affirme Paul Cruickshank, directeur du bureau de l’UNOPS en Afghanistan. Il ajoute : « Les cas qui nécessitent une intervention sont signalés rapidement, ce qui permet d’adapter les activités humanitaires aux besoins réels. »

Il est estimé que 6,3 millions d’Afghans ont actuellement besoin d’une aide humanitaire vitale. En réponse à la crise humanitaire, et pour renforcer la transparence et une communication ouverte en Afghanistan, le Programme alimentaire mondial a amorcé le projet de centre d’appels, qu’il cofinance avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et dont l’UNOPS est partenaire de mise en œuvre. L’UNOPS a obtenu des financements supplémentaires du Fonds humanitaire d’Afghanistan et de la direction générale de la protection civile et des opérations d’aide humanitaire européennes (ECHO) de la Commission européenne.

« Awaaz a considérablement amélioré la communication en Afghanistan, comme en témoignent les 50 000 appels reçus en quelques mois. En outre, le centre favorise les discussions et le renforcement de la responsabilité collective des agences qui mènent des activités dans le pays, notamment en ce qui concerne la protection à l’égard de l’exploitation et des sévices sexuels », explique Zlatan Milisic, directeur du bureau du Programme alimentaire mondial en Afghanistan.

Pour en savoir plus, cliquez ici


À lire également