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Actualité

L’importance d’intégrer des éléments naturels dans les infrastructures

Un nouveau rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement, de l’UNOPS et de l’Université d’Oxford souligne les contributions que les solutions d’infrastructures fondées sur la nature peuvent apporter au développement durable, à la lutte contre les changements climatiques et à la protection de la biodiversité.

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Publication
Des infrastructures fondées sur la nature

Comment l’intégration d’éléments naturels dans les infrastructures peut contribuer à relever les défis du développement durable et de la triple crise planétaire

En savoir plus (en anglais, bientôt disponible en français)

Selon le rapport, les solutions d’infrastructures fondées sur la nature peuvent influencer 79 pour cent de l’ensemble des cibles des Objectifs de développement durable.

Ce travail de recherche montre que l’intégration de solutions fondées sur la nature dans la construction des infrastructures contribue à améliorer leur incidence positive sur la réalisation des Objectifs de développement durable, et permet d’influencer jusqu’à 95 pour cent des cibles associées.

Ce rapport vise à soutenir les efforts déployés pour accroître l’utilisation de solutions fondées sur la nature en tant qu’élément fondamental pour des systèmes d’infrastructure durables. Outre les avantages, il présente également les principaux obstacles à la mise en œuvre de telles solutions et formule des recommandations sur ce que peuvent faire différentes parties prenantes pour surmonter ces obstacles.

Ce rapport met en évidence la manière dont nous pouvons aborder les solutions fondées sur la nature dans le cadre de la planification, de la construction et de l’utilisation des infrastructures. Ces solutions peuvent être bénéfiques tant pour l’humanité que pour la biodiversité, et peuvent contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre. »

Steven Crosskey - directeur par intérim du Groupe des infrastructures et de la gestion de projet de l’UNOPS

L’une des principales recommandations du rapport est la nécessité d’une collaboration entre responsables politiques et spécialistes techniques afin d’intégrer des éléments naturels dans la planification et la conception d’infrastructures « classiques ». Cette publication appelle en outre à recueillir davantage de données concernant le fonctionnement à long terme des infrastructures fondées sur la nature et la mise en place de modèles de financement innovants qui prennent en compte les nombreux avantages de ce type d’infrastructures. 

« Le monde est confronté à l’énorme défi de répondre à la demande croissante de services d’infrastructures tout en limitant les émissions de carbone, en optimisant la gestion des ressources et en protégeant la nature », déclare Sheila Aggarwal-Khan, directrice de la division Économie du Programme des Nations Unies pour l’environnement. 

Des solutions fondées sur la nature ?

  • Pour améliorer le fonctionnement des infrastructures, il est possible de s’appuyer sur des éléments naturels, soit directement, par exemple en plantant de la végétation pour stabiliser une pente, soit indirectement, par exemple si cette pente stabilisée permet la construction d’une route adjacente.

« Ce rapport souligne le rôle crucial que jouent les infrastructures comprenant des éléments naturels pour fournir de nombreux services et avantages qui sous-tendent le développement durable et la promotion de sociétés saines et résilientes, augmentant ainsi les effets positifs sur la réalisation des Objectifs de développement durable de près de 50 pour cent dans certains secteurs  », ajoute-t-elle.

En s’appuyant sur des exemples pris notamment en Belgique et en Tanzanie, les auteurs et auteures du rapport soulignent par ailleurs les contributions essentielles des solutions d’infrastructures fondées sur la nature à la mise en œuvre des objectifs d’atténuation des changements climatiques et d’adaptation à leurs effets établis dans l’Accord de Paris, comme le fait d’aider à éliminer ou à réduire les émissions de gaz à effet de serre qui résultent de la construction et de l’utilisation de nouvelles infrastructures conventionnelles – aussi appelées « infrastructures grises ».

Le Programme des Nations Unies pour l’environnement et l’UNOPS vont présenter conjointement les conclusions du rapport lors de la 28e Conférence des Parties à la Convention sur les changements climatiques (COP28), lors d’une séance où des spécialistes discuteront du rôle primordial des infrastructures pour la lutte contre les changements climatiques.


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