The United Nations Office for Project Services (UNOPS)

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Des partenariats en faveur du relèvement et de la résilience en Afrique

En collaboration avec ses partenaires, l’UNOPS aide le Zimbabwe à se relever à la suite du passage du cyclone Idai en 2019 et contribue à remédier aux conséquences sanitaires et socio-économiques de la COVID-19 en Afrique de l’Est.

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Dans le cadre de la conférence AidEx à Nairobi, consacrée à l’aide humanitaire et aux secours en cas de catastrophe, l’UNOPS a organisé deux tables rondes de haut niveau portant sur les possibilités, les défis et les enseignements associés aux interventions axées sur le relèvement à la suite de crises dans des contextes fragiles en Afrique. Les discussions ont notamment porté sur le rôle du multilatéralisme ainsi que sur le lien entre développement et aide humanitaire.

Les crises ont des conséquences négatives sur l’économie, les moyens de subsistance et l’accès aux services de base, en particulier pour les personnes vulnérables. En vue d’agir sur tous les fronts et de remédier aux conséquences à long terme, tout en ne laissant personne pour compte, les partenariats en faveur du relèvement et de la résilience sont essentiels. »

Worknesh Mekonnen - directrice du bureau multi-pays de l’UNOPS en Éthiopie

L’une des tables rondes portait sur un projet mené à la suite du passage du cyclone Idai au Zimbabwe, dans le cadre duquel, en s’appuyant sur son étroite coordination avec le système des Nations Unies ainsi qu’avec ses partenaires locaux et internationaux, l’UNOPS applique une approche pluridimensionnelle pour soutenir le relèvement et renforcer la résilience de personnes en situation de vulnérabilité. 

Grâce à des fonds de la Banque africaine de développement et de la Banque mondiale, l’UNOPS a géré la collaboration entre plusieurs organismes des Nations Unies, afin de tirer parti des points forts de chacun et de faciliter le relèvement au Zimbabwe dans de multiples secteurs. Les organisations qui ont participé à ces activités sont notamment le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’UNOPS.

Pour la Banque mondiale, c’est l’un des programmes phares dont on peut tirer de nombreux enseignements, car d’importants résultats ont été obtenus grâce à la collaboration entre les différents partenaires des Nations Unies. »

Fadzai Mukonoweshuro - responsable adjointe de l’équipe chargée du projet à la Banque mondiale

L’autre table ronde avait pour thème le vaste programme de lutte contre la COVID-19 de l’Union européenne et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement, géré par l’UNOPS, dont l’objectif est de remédier aux conséquences sanitaires et socio-économiques de la COVID-19 en Afrique de l’Est. Ce programme, au moyen de diverses interventions à court et à long terme, fournit un soutien à différents groupes, notamment le personnel de santé de première ligne, les personnes migrantes, réfugiées ou déplacées, les gardes-frontières et les communautés transfrontalières.

« Ces interventions tiennent compte de différents facteurs de vulnérabilité, afin de ne laisser personne pour compte dans les 55 zones transfrontalières couvertes par le programme dans 7 pays. Même lorsqu’il s’agissait d’interventions d’urgence, nous avons assuré la durabilité de chaque activité », a déclaré Worknesh Mekonnen, directrice du bureau multi-pays de l’UNOPS en Éthiopie.

Au cours de la conférence AidEx, Girum Hailu, le coordonnateur régional du programme, a souligné que cette initiative intégrée et coordonnée a contribué à remédier aux conséquences sanitaires et socio-économiques de la COVID-19 en Afrique de l’Est, et qu’une telle approche peut également constituer une solution dans des situations non urgentes. 

« Nous devons nous appuyer sur nos réalisations afin de renforcer la résilience des systèmes de santé », a-t-il affirmé. 

Ces initiatives coordonnées ont aidé à obtenir des résultats concrets dans des situations complexes aux multiples facettes. 

« L’UNOPS va continuer à soutenir ses partenaires afin d’aider les pays d’Afrique à accroître leur résilience ainsi qu’à avancer dans la réalisation des Objectifs de développement durable, notamment au moyen d’approches multidisciplinaires et d’une bonne coordination des activités de relèvement », a précisé Sheila Omom, spécialiste en suivi et évaluation à l’UNOPS au Zimbabwe.


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