Pour relever des défis mondiaux tels que ceux posés par la crise climatique, il est essentiel d’agir rapidement et de manière concertée. 

L’Initiative pour la transparence de l’action climatique (ICAT) vise à aider les pays en développement à mettre en place des cadres de transparence pour une action climatique efficace. Hébergée par l’UNOPS, cette initiative soutient ce travail crucial en fournissant aux pays les outils et les données nécessaires pour prendre des décisions éclairées.

Henning Wuester, directeur de l’ICAT, raconte comment le modèle de services d’organisme hôte de l’UNOPS et soutient le mandat de son organisation.

Comment l’UNOPS vous aide-t-il à obtenir des résultats ?

L’UNOPS fournit à l’ICAT le cadre établi par les règles et règlements des Nations Unies, ainsi que l’efficacité et l’efficience administratives nécessaires pour faire avancer notre travail. Ces éléments sont essentiels et l’UNOPS est le seul organisme des Nations Unies qui fonctionne de cette manière, sans intervenir dans le mandat de fond de notre initiative, sans y introduire d’autres objectifs et buts. C’est positif à la fois pour nos donateurs et pour les pays partenaires avec lesquels nous travaillons, qui poursuivent leurs objectifs en menant le travail de transparence de l’action climatique soutenu par l’ICAT.

Comment le partenariat entre l’UNOPS et l’ICAT contribue-t-il à obtenir des résultats pour les communautés aux quatre coins du monde ?

Grâce à l’UNOPS, nous sommes en mesure de collaborer directement avec les pays. Nous pouvons conclure des accords de projet avec des ministères afin qu’ils puissent mettre en œuvre leur travail sur le terrain, au plus près des endroits où il faut agir. Nous pouvons les aider à engager des spécialistes à l’échelle nationale, afin de développer une expertise qui peut être conservée dans le pays et contribuer à la réalisation des objectifs climatiques même au-delà de la durée de vie de nos projets. 

Nous travaillons avec des organisations intergouvernementales au niveau régional pour faire progresser l’action à cette échelle, pour créer des réseaux régionaux et, une fois de plus, pour soutenir la réalisation des objectifs. De plus, nous pouvons attirer et sélectionner des spécialistes de qualité en vue de construire les outils et les méthodologies nécessaires aux pays pour mettre en œuvre efficacement leurs mesures de lutte contre les changements climatiques en toute transparence.

Pourquoi croyez-vous que la coopération multilatérale est plus importante que jamais ?

Le monde n’est pas sur la bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques. Les changements climatiques sont une menace existentielle contre laquelle nous devons lutter. Nous n’y parviendrons que si les pays travaillent ensemble, s’ils collaborent dans un cadre multilatéral. C’est essentiel. La transparence est le ciment qui peut maintenir l’unité entre les pays, afin de catalyser l’action. La transparence permet aux pays en développement de prendre des décisions éclairées en matière de lutte contre les changements climatiques. 

Pour atteindre les objectifs climatiques, des changements transformateurs sont nécessaires, et ils ne seront pas faciles. Ces changements doivent être bien planifiés, ils doivent être fondés sur des données et des analyses solides. Et surtout, les pays en développement doivent avoir l’assurance que personne dans leur pays n’est laissé pour compte. En outre, nous travaillons également avec des économies émergentes comme le Brésil et l’Afrique du Sud, qui établissent des cadres pour veiller à ce que l’action climatique transformatrice soit juste et prenne soin de l’ensemble de la société dans leur pays.

Ainsi, le fait d’aider les pays en développement à prendre des mesures climatiques efficaces est la base d’un processus multilatéral qui, en fin de compte, peut lutter contre cette menace existentielle.