Pour relever des défis mondiaux en matière de santé, comme celui posé par le paludisme, il faut des partenariats solides et coordonnés. Malgré des décennies de progrès, le paludisme touche encore des millions de personnes, en particulier dans les communautés les plus vulnérables. La lutte contre cette maladie requiert d’agir de manière unie, à l’échelle mondiale.

Le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme rassemble plus de 500 partenaires, dont des gouvernements, des organismes de la société civile, des instituts de recherche et des organisations multilatérales, avec un objectif commun : réduire les conséquences du paludisme et éradiquer cette maladie.

Michael Adekunle Charles partage ses réflexions sur le rôle vital que joue l’UNOPS dans la réalisation de ce travail.

Comment l’UNOPS aide-t-il le Partenariat RBM pour en finir avec le paludisme à remplir sa mission principale ?

L’UNOPS fournit la plateforme qui nous permet de nous concentrer sur notre mandat. L’UNOPS nous aide dans le domaine des ressources humaines, ainsi qu’en matière d’achats, de financement, de responsabilité et de transparence. Ainsi, l’UNOPS nous enlève toute cette charge et nous nous concentrons sur notre mandat, c’est-à-dire sur le fait de sauver des vies, d’assurer une collaboration stratégique et de continuer à aider les pays à mener ces efforts.

Quelle différence votre collaboration avec l’UNOPS fait-elle pour soutenir les communautés ?

La différence tangible réside dans le fait que l’UNOPS pose les fondations. L’UNOPS dispose de la plateforme, du réseau et des partenariats nécessaires. L’UNOPS met ses ressources à la disposition du Partenariat RBM. Que ce soit à Nairobi, à Addis-Abeba ou à Bangkok, je peux bénéficier des ressources de l’UNOPS. Nous pouvons profiter du réseau que l’UNOPS a établi et des fondations que l’organisation a posées. Donc, du point de vue d’une entité hébergée par l’UNOPS, cela évite la lourde tâche d’essayer de nouer des liens et de chercher de nouveaux partenariats. Nous pouvons vraiment nous concentrer sur notre mandat et l’UNOPS s’occupe du reste.

Pourquoi avez-vous choisi l’UNOPS ?

Nous avons choisi l’UNOPS pour diverses raisons. Comme je l’ai dit, cette organisation possède un certain niveau de crédibilité, mais surtout, elle fournit une plateforme neutre pour nous permettre de mener nos activités. L’UNOPS est flexible, agile, et dispose des procédures et des mécanismes nécessaires pour nous permettre de réaliser notre mission. C’est donc un réel privilège d’être une entité hébergée par l’UNOPS, encore une fois parce que cela élargit notre portée. Et sur cette base, nous sommes alors en mesure de nous concentrer vraiment sur notre mandat, qui est de sauver des vies et de nous assurer que nous créons la plateforme nécessaire pour que les pays soient en bonne santé.

Pourquoi croyez-vous que la coopération multilatérale est plus importante que jamais ?

La coopération multilatérale est importante parce que, comme nous l’avons vu par le passé et encore aujourd’hui, aucune entité ne peut réussir seule. Nous avons besoin de partenariats, nous avons besoin de collaboration, nous avons besoin de multilatéralisme. Parce que chaque organisme possède ses propres avantages comparatifs et que pour vraiment soutenir les pays, pour veiller à ce que les pays puissent prospérer, il faut absolument adopter une perspective multilatérale. Nous témoignons donc une grande reconnaissance à l’UNOPS pour cette plateforme qui nous est fournie et, surtout, nous devons continuer de plaider en faveur du multilatéralisme, car c’est la voie à suivre.