The United Nations Office for Project Services (UNOPS)
Entretien avec Emelyne Cheney sur le soutien de l’UNOPS au Partenariat des leaders pour les forêts et le climat
Emelyne Cheney, directrice du secrétariat du Partenariat des leaders pour les forêts et le climat, explique en quoi les services d’organisme hôte de l’UNOPS contribuent à transformer les engagements climatiques de haut niveau en actions concrètes.
La protection des forêts est essentielle à la lutte contre les changements climatiques et à la sauvegarde de la biodiversité. Cependant, pour inverser la diminution de la superficie des forêts, il faut de la coordination, du leadership et des mesures transfrontalières.
Le Partenariat des leaders pour les forêts et le climat rassemble des ministres et des responsables politiques de 36 pays, avec l’engagement commun d’enrayer et d’inverser la diminution de la superficie des forêts d’ici 2030. Hébergé par l’UNOPS, le secrétariat du partenariat s’emploie à transformer la volonté politique en résultats concrets sur le terrain.
Emelyne Cheney, directrice du secrétariat du Partenariat des leaders pour les forêts et le climat, explique comment le modèle unique de services d’organisme hôte de l’UNOPS soutient cette mission et pourquoi la collaboration multilatérale est plus vitale que jamais.
Comment l’UNOPS aide-t-il le Partenariat des leaders pour les forêts et le climat à remplir sa mission principale ?
L’UNOPS héberge le secrétariat du partenariat et nous fournit l’assistance administrative, opérationnelle et financière dont nous avons besoin. Cela signifie que mon équipe peut se concentrer pleinement sur le soutien à nos membres et leurs priorités stratégiques sans trop se préoccuper de ces services d’appui.
Pourquoi avez-vous choisi l’UNOPS ?
Le Partenariat des leaders pour les forêts et le climat a choisi l’UNOPS parce qu’il souhaitait un partenaire peu coûteux, souple et neutre. Le modèle de l’UNOPS est unique : l’organisation n’intervient pas dans le mandat ou la gouvernance des entités auxquelles elle fournit des services d’organisme hôte, et c’est extrêmement précieux pour un partenariat politique de haut niveau comme le nôtre.
Le modèle de l’UNOPS est unique : l’organisation n’intervient pas dans le mandat ou la gouvernance des entités auxquelles elle fournit des services d’organisme hôte, et c’est extrêmement précieux pour un partenariat politique de haut niveau comme le nôtre. »
Pourquoi croyez-vous que la coopération multilatérale est plus importante que jamais ?
Le leadership des « pays du Sud » est en pleine expansion, et c’est vraiment enthousiasmant. Les défis auxquels nous faisons face, qu’il s’agisse des changements climatiques, de l’appauvrissement de la biodiversité ou des inégalités, sont interconnectés, et il n’y a pas un seul pays qui puisse les résoudre seul.
C’est exactement pour cela que le Partenariat des leaders pour les forêts et le climat a été créé. Pour permettre aux responsables politiques de collaborer, de discuter sur un pied d’égalité et de concevoir ensemble des solutions pour résoudre ces problèmes. Ce partenariat est un excellent exemple du type de multilatéralisme dont nous avons besoin. Il se concentre sur l’action, tout en étant inclusif et pragmatique.
Emelyne Cheney
Emelyne Cheney est directrice du secrétariat du Partenariat des leaders forestiers et climatiques, une coalition lancée à la COP27 qui réunit 36 pays dans le but d’enrayer et d’inverser la diminution de la superficie des forêts d’ici 2030. Ayant plus de 15 ans d’expérience dans la conservation, le financement de la lutte contre les changements climatiques et la durabilité, Emelyne Cheney dirige les efforts visant à transformer les engagements mondiaux en résultats concrets.
Avant de rejoindre le Partenariat des leaders pour les forêts et le climat, Emelyne Cheney a occupé des postes à responsabilité dans le secteur privé et au sein du Programme des Nations Unies pour l’environnement en Afrique et en Asie, où elle a élaboré des modèles de financement et conseillé des gouvernements sur l’utilisation durable des terres. Elle est titulaire d’un doctorat de la London School of Economics et d’une maîtrise de l’Institut d’études politiques de Paris (Sciences Po).