The United Nations Office for Project Services (UNOPS)
Une publication de l’UNOPS contribue à améliorer la planification des infrastructures et la résilience
Une nouvelle publication de l’UNOPS vise à renforcer les capacités de mise en œuvre en proposant des manières simples et concrètes d’intégrer la résilience dans la planification des infrastructures nationales.
À l’occasion de la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe, l’UNOPS lance une nouvelle publication visant à doter les gouvernements, les bailleurs de fonds et les responsables de la planification d’infrastructures des connaissances et des outils nécessaires pour favoriser un développement à la fois durable et résilient.
La publication, intitulée « Renforcer la résilience des infrastructures : un ensemble d’outils pour la planification d’infrastructures résilientes » (Scaling infrastructure resilience: A suite of tools for resilient infrastructure planning), présente les conclusions de l’analyse de plus de 75 outils actuellement disponibles pour soutenir la planification d’infrastructures résilientes. Pour répondre à des besoins exprimés par des partenaires concernant la prise efficace de décisions tenant compte des risques, elle met en évidence trois outils clés identifiés comme étant adaptables à différents secteurs du domaine des infrastructures et à différents types de risques, évolutifs pour servir des contextes tant infranationaux qu’internationaux, ainsi que faciles à utiliser. La capacité de ces outils à faciliter la prise de décisions éclairées tenant compte des risques ainsi qu’à remédier aux pertes et aux dommages causés aux infrastructures publiques par des chocs et contraintes a été démontrée.
« Les pouvoirs décisionnels ont besoin de plus qu’une simple conscience des risques. Il leur faut des outils pratiques fondés sur des données probantes pour les gérer. Cette publication propose des façons simples et concrètes de placer la résilience au cœur de la planification des infrastructures nationales », déclare Steven Crosskey, directeur par intérim du Groupe des infrastructures et de la gestion de projet de l’UNOPS.
Les outils pour la planification d’infrastructures résilientes présentés dans la publication sont les suivants :
Un outil de modélisation des risques et un index de résilience de la Coalition pour des infrastructures résilientes face aux catastrophes (Coalition for Disaster Resilient Infrastructure)
Un outil de test de résistance pour des infrastructures résilientes développé par le Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes
Un outil d’évaluation systématique des risques développé par l’Université d’Oxford
Les pertes et dommages causés à des infrastructures par des chocs et contraintes, par exemple les changements climatiques et les catastrophes naturelles, nuisent à la prestation de services essentiels et font augmenter les coûts d’exploitation. Les pertes annuelles moyennes qui en découlent sont estimées à plus de 700 milliards de dollars, et 54 pour cent de ces pertes sont assumées par des pays à revenu faible ou intermédiaire.
Des infrastructures résilientes, construites pour résister à ces contraintes, peuvent quant à elles protéger des vies, limiter les perturbations économiques et atténuer les dommages environnementaux, et chaque dollar investi en faveur d’infrastructures résilientes entraînerait même un bénéfice de quatre dollars.
Les outils analysés dans la publication visent à faire en sorte que les investissements dans les infrastructures publiques soient éclairés et tiennent compte des nombreux risques propres ou communs à différents secteurs du domaine des infrastructures. Les conclusions de cette analyse aideront en outre les pays dans l’élaboration et le renforcement de leurs stratégies nationales en matière d’infrastructures et de climat, y compris leurs plans nationaux d’adaptation et leurs contributions déterminées au niveau national.
« L’UNOPS est déterminé à renforcer la capacité des gouvernements à accélérer et à intensifier la réalisation d’un développement durable et résilient, afin de bâtir un monde plus sûr qui ne laisse personne pour compte, pour de nombreuses générations à venir », ajoute Steven Crosskey.