À la 28^e Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28), organisée à Dubaï, aux Émirats arabes unis, l’UNOPS s’est joint à des responsables de gouvernements, des entités des Nations Unies, des spécialistes techniques ainsi que d’autres personnes influentes afin de contribuer à l’action climatique.

L’un des résultats les plus significatifs a été l’adoption d’un accord sur les pertes et dommages. L’UNOPS et le Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes vont fournir des services d’organisme hôte au secrétariat du Réseau de Santiago, qui a pour objectif d’éviter ou de limiter les pertes et dommages engendrés par les conséquences des changements climatiques, ainsi que d’y remédier. 

Ce réseau jouera un rôle important en fournissant une assistance technique, en améliorant les compétences et en faisant le lien entre divers groupes, centres de connaissances et organismes de recherche.

Il aura pour objectif de mettre au point des projets qui répondent aux besoins spécifiques des pays les plus touchés par les dérèglements climatiques. En combinant différents types de ressources et de connaissances, le réseau apportera une contribution essentielle pour aider ces pays à faire face aux conséquences négatives des changements climatiques, en veillant à ce que les projets soient adaptés à leurs problèmes et besoins spécifiques.

« Les changements climatiques ont des effets dévastateurs et il faut renforcer la capacité à y faire face. C’est exactement l’objectif du Réseau de Santiago, et la raison pour laquelle il est essentiel de le rendre opérationnel en toute urgence », ont déclaré Jorge Moreira da Silva, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Directeur exécutif de l’UNOPS, et Mami Mizutori, Représentante spéciale du Secrétaire général pour la réduction des risques de catastrophe et Directrice du Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes, dans une déclaration conjointe. 

« Collectivement, nous avons les outils, le savoir-faire et maintenant les engagements nécessaires pour nous assurer que ce soutien sera fourni rapidement aux pays en développement qui sont en première ligne face à l’urgence climatique. Le Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes et l’UNOPS sont déterminés à avancer rapidement dans la mise en service intégrale de ce réseau », ont-ils ajouté. 

Au cours de cette conférence de 12 jours, l’UNOPS a accueilli plus de 20 tables rondes dans son pavillon et a participé à plusieurs autres événements de haut niveau. Qu’il s’agisse de mettre en place des infrastructures inclusives ou des solutions fondées sur la nature, de lutter contre les déplacements et de soutenir les personnes déplacées en raison du climat ou de mieux reconstruire à la suite de catastrophes climatiques, une chose a été clairement énoncée : la lutte contre les changements climatiques ne peut attendre.

« Les discussions et les idées échangées ont été vraiment stimulantes. Nous terminons la COP28 avec beaucoup d’énergie et de motivation pour mettre en œuvre ces nouvelles idées. C’est exactement ce que fait l’UNOPS : agir sur le terrain au service des communautés qui en ont besoin », explique Émilie Potvin, Directrice du Groupe des partenariats de l’UNOPS. 

« Les résultats de la COP28 sont bien sûr significatifs, mais nous savons qu’il s’agit seulement du début d’un long voyage. L’UNOPS, en collaboration avec ses partenaires, est résolument prêt à continuer de lutter contre la crise climatique et à renouveler son engagement envers la réalisation des objectifs du Programme 2030 », ajoute-t-elle. 

Également en marge de la COP28, l’UNOPS et l’initiative Énergie durable pour tous (SEforAll) ont conclu un nouveau partenariat visant à aider les pays d’Afrique à lutter contre les changements climatiques et à progresser vers un accès universel à des sources d’énergie propre.

« Au vu de la croissance économique rapide que connaît l’Afrique, il est nécessaire de trouver des solutions durables pour répondre aux besoins croissants en énergie. C’est l’un des principaux défis du continent en matière de développement », souligne Jorge Moreira da Silva.

« L’UNOPS est déterminé à soutenir l’Afrique dans ses efforts pour fournir à tous et à toutes un accès à l’énergie, et pour faire en sorte que la transition vers des énergies propres contribue au développement économique et social du continent », ajoute-t-il.

Des photographies de la participation de l’UNOPS à la COP28 sont disponibles dans cet album.