The United Nations Office for Project Services (UNOPS)

L’UNOPS à la COP26 : travailler ensemble pour les communautés et la planète

Dans le cadre de la 26e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), à Glasgow, l’UNOPS a participé à un ensemble d’événements et d’activités en vue d’accélérer l’action pour le climat.

Le premier événement était une séance spéciale de discussion organisée par l’UNOPS au New York Times Climate Hub.

Animée par Thomas Friedman, triple lauréat du prix Pulitzer et éditorialiste pour The New York Times, la table ronde intitulée « Crise climatique : quel rôle pour les infrastructures ? » a rassemblé la Directrice exécutive de l’UNOPS, Grete Faremo, et des responsables et spécialistes de différents pays : Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement ; Mari Elka Pangestu, directrice générale pour les politiques de développement et les partenariats de la Banque mondiale ; et Julia Gillard, ancienne première ministre de l’Australie et présidente du Wellcome Trust.

Les membres du groupe ont échangé sur les moyens de transformer nos manières de penser, de planifier et d’agir pour que les infrastructures de demain favorisent l’égalité et la résilience.


Pour lire un résumé des discussions et visionner la vidéo de la table ronde, cliquez ici.

Au New York Times Climate Hub, Mme Faremo participe à une table ronde en compagnie d’Akinwumi Adesina, de Julia Gillard et de Mari Elka Pangestu.
Mari Elka Pangestu rappelle le besoin d’investir dans l’adaptation, la résilience et l’atténuation lors d’un événement au New York Times Climate Hub.

La conférence sur le climat a mis en lumière le rôle joué par l’UNOPS dans le développement durable et la lutte contre les changements climatiques. Le Projet d’alimentation des zones rurales de la Sierra Leone en énergie renouvelable a été présenté au pavillon sierra-léonais en présence du président du pays, Julius Maada Bio. Financé par le Bureau des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement du Royaume-Uni, ce projet mis en œuvre par l’UNOPS est le fruit d’une initiative novatrice visant à renforcer les infrastructures énergétiques dans les régions rurales de la Sierra Leone et à améliorer l’accès de plus de 300 000 personnes à des services essentiels.

Agir ensemble pour le climat

En partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’environnement, la Banque asiatique de développement et Arup, l’UNOPS a coorganisé, en marge de la COP26, un événement sur la nécessité d’accélérer la construction d’infrastructures résilientes en Asie du Sud-Est. L’UNOPS y a animé une discussion sur le rôle central des infrastructures dans la lutte contre les changements climatiques, notamment dans les efforts d’atténuation et d’adaptation, soulignant le besoin urgent d’accroître rapidement les investissements dans les infrastructures pour maintenir la croissance, éradiquer la pauvreté et faire face aux changements climatiques dans la région.

« Nous devons changer de stratégie et faire de la durabilité, de la résilience et de l’inclusivité la norme en matière de planification, de construction et de gestion des infrastructures au niveau mondial. Pour cela, nous avons besoin de mesures politiques, de financements ainsi que des connaissances techniques adéquates », a expliqué Karki Komal, responsable du bureau de l’UNOPS au Népal.

Pour soutenir le passage à des énergies propres, le Partenariat pour la transition énergétique en Asie du Sud-Est, géré par l’UNOPS, a organisé plusieurs événements pendant la COP26. Ces événements ont porté sur les possibilités et les défis associés à la transition vers des énergies renouvelables et sur la réalisation d’objectifs climatiques ambitieux dans les économies émergentes asiatiques. Les discussions ont mis l’accent sur le rôle de la collaboration internationale, qui peut engendrer des possibilités d’investissements et mobiliser les ressources financières nécessaires à la construction d’infrastructures énergétiques efficaces et durables.

« En rejoignant une plateforme multipartite comme le Partenariat pour la transition énergétique, les membres tirent profit des avantages considérables qu’apporte la collaboration », s’est félicitée Sirpa Jarvenpaa, directrice du partenariat.

« Ils bénéficient notamment de la possibilité de faire entendre leur voix, d’un partage d’expériences qui renforce l’innovation, d’une prise de décision libre et rapide, et d’un secrétariat axé sur les résultats », a-t-elle ajouté.

D’autres entités auxquelles l’UNOPS fournit des services d’organisme hôte, notamment Cities Alliance, l’initiative Renforcer la nutrition ainsi que la Plateforme sur les déplacements liés aux catastrophes, ont également pris part, à titre d’organisateur ou de participant, à des événements et des réunions dans le cadre de la conférence sur le climat. Ceux-ci traitaient de sujets importants en rapport avec l’action pour le climat, comme la résilience urbaine, la transformation des systèmes alimentaires et les déplacements liés aux effets des changements climatiques.

Le Forum de la vulnérabilité climatique et le Fonds commun multi-donateurs du V-20, également gérés par l’UNOPS, ont organisé plusieurs réunions sur le thème de l’atténuation des changements climatiques et de l’adaptation à leurs effets. Des responsables de pays donateurs et des ministres de pays vulnérables aux changements climatiques y ont participé.

Sirpa Jarvenpaa souligne des façons de soutenir la transition vers des énergies propres et efficaces lors de la COP26.
Mme Faremo rencontre Son Altesse Royale le Prince Charles, Prince de Galles.

L’Initiative pour la transparence de l’action climatique, gérée par l’UNOPS, a également organisé ou soutenu différents événements. Ces événements ont mis l’accent sur l’importance cruciale de la transparence et de l’exactitude des données pour aider les pays à respecter leurs engagements pour le climat et à réaliser leurs priorités de développement.

« La transparence est un pilier de l’Accord de Paris », a souligné Henning Wuester, directeur de l’Initiative pour la transparence de l’action climatique. « Elle offre également aux pays la possibilité d’établir des bases solides pour améliorer l’efficacité de l’action climatique et, ainsi, la rendre plus durable sur le long terme. »

Mobiliser les dirigeantes et les dirigeants de demain

À Glasgow, Grete Faremo a également participé à un événement auquel assistait Son Altesse Royale le Prince Charles, Prince de Galles. La Chambre de commerce de Glasgow a coorganisé cet événement avec le Groupe C40, un réseau mondial de maires prenant des mesures urgentes pour faire face à la crise climatique, en vue d’appuyer l’Initiative pour des marchés durables. L’objectif était de promouvoir le rôle des économies circulaires dans la transition vers un avenir plus durable.

Plus tard, lors d’un autre événement coorganisé par la Chambre de commerce de Glasgow et le City of Glasgow College, Mme Faremo a souligné la nécessité de nouer des partenariats public-privé en vue de réaliser les Objectifs de développement durable. Elle a également partagé son expérience de dirigeante d’un organisme des Nations Unies et s’est exprimée sur l’importance de l’éducation dans la réalisation du Programme 2030.

« Notre monde fait face à de multiples défis. Dans ce contexte, il est rassurant de constater la volonté politique et la détermination des jeunes […] à réclamer des mesures plus fermes pour faire face à la crise climatique et lutter contre les inégalités », s’est félicitée Mme Faremo.


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