La lutte contre la crise climatique exige des mesures immédiates et coordonnées. Pour des entités comme le Partenariat accéléré pour les énergies renouvelables en Afrique, cela requiert d’avoir les bons systèmes en place dès le début pour se concentrer sur l’obtention de résultats positifs.

Ce partenariat travaille à développer rapidement les énergies renouvelables dans la région. Son bureau de mise en œuvre, hébergé par l’UNOPS, favorise la réalisation de progrès significatifs.

Elizabeth Press, directrice du bureau de mise en œuvre du Partenariat accéléré pour les énergies renouvelables en Afrique, explique comment l’UNOPS a aidé son équipe à se mettre rapidement au travail en vue de faciliter la transition vers des énergies propres et durables aux quatre coins de l’Afrique, en soutien aux communautés démunies.

Comment l’UNOPS vous aide-t-il à obtenir des résultats ?

Ce qu’il y a de mieux avec les services d’organisme hôte de l’UNOPS, c’est que j’ai pu immédiatement passer à l’action. Quand je suis arrivée, tout était là. Les services, les ressources humaines étaient là. Les services financiers. Le budget. Normalement, vous passez énormément de temps à développer vos capacités afin de faire quelque chose. J’ai pu commencer à travailler de manière concrète dès mon arrivée à Nairobi.

Quelle différence concrète votre collaboration avec l’UNOPS fait-elle pour soutenir les communautés ?

Ce que j’aime dans notre travail avec l’UNOPS, c’est que l’organisation est neutre et qu’elle peut être partout et faire tout ce dont on a besoin. Elle est présente partout, dans tous les pays. Par exemple, nous avons récemment travaillé en étroite collaboration. J’habite à Nairobi, et nous avons eu le Sommet africain sur le climat à Addis-Abeba. Ainsi, le bureau [de l’UNOPS] à Addis-Abeba a été très utile pour établir des liens avec le gouvernement, pour nous aider ainsi que pour être nos yeux et nos oreilles sur le terrain. Au moment où nous avons apporté notre contribution pendant le sommet, l’équipe était là pour nous soutenir. C’est un avantage incroyable de pouvoir compter sur une famille élargie partout où vous travaillez.

Pourquoi avez-vous choisi l’UNOPS ?

Quand nous discutions pour décider avec qui collaborer, l’image que j’avais de l’UNOPS correspondait à la réalité. J’imaginais une institution agile qui serait en mesure de fournir les services et le soutien dont nous avions besoin. Mais j’ai aussi pensé qu’en raison du travail que nous faisons, nous pourrions travailler en étroite collaboration sur la mise en œuvre du mandat, car beaucoup de travail dans le secteur de l’énergie est lié aux achats, aux infrastructures ainsi qu’à des projets d’envergure, des domaines dans lesquels l’UNOPS possède une vaste expérience.

C’était donc la combinaison des compétences de l’UNOPS dans ses domaines d’expertise – la gestion de projet, la logistique et les infrastructures, mais aussi les services que l’organisation nous fournit – afin que nous n’ayons pas à perdre du temps et des ressources pour quelque chose qui, en fin de compte, doit être en arrière-plan, voire invisible d’une certaine manière. Parce que c’est ce que nous voulons. Nous voulons nous concentrer sur les aspects essentiels de nos activités.

Pourquoi croyez-vous que la coopération multilatérale est plus importante que jamais ?

Nous vivons dans un monde plein d’inégalités, et les inégalités ne bénéficient à personne. Elles ne bénéficient pas aux « pays du Nord », et elles ne bénéficient pas aux « pays du Sud ». Nous vivons actuellement dans un monde qui est plutôt dysfonctionnel, en grande partie à cause des inégalités qui existent à tous les niveaux.

Et si nous ne travaillons pas ensemble et ne commençons pas à égaliser certaines de ces choses et à bâtir un monde plus juste et plus inclusif, nous ne réussirons pas. Parce que les changements climatiques ne sont pas quelque chose que nous pouvons corriger individuellement. Oui, certains pays ont peut-être une plus grande capacité à les combattre pendant un court moment, mais à long terme, aucun ne réussira si nous ne travaillons pas ensemble. Et je pense que c’est un principe bien compris. Je suis très fière de travailler dans un secteur qui fournit des solutions à des initiatives de coopération multilatérale et qui obtient des résultats concrets pour relever les grands défis qui se présentent à nous.