Dans le contexte actuel, la résolution de crises complexes et interconnectées comme celle des changements climatiques exige une coopération mondiale forte. Le Partenariat pour les contributions déterminées au niveau national rassemble des pays et des institutions décidés à traduire les objectifs de l’Accord de Paris en actions concrètes.

L’unité de soutien à ce partenariat, basée à Bonn, en Allemagne, ainsi qu’à Washington D.C., aux États-Unis, aide à coordonner les activités de cette coalition internationale. Elle est gérée conjointement par l’UNOPS, l’Institut des ressources mondiales et le secrétariat de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Romeo Bertolini, directeur des opérations de l’unité de soutien, explique le rôle vital de l’UNOPS pour faciliter cette coopération.

Comment l’UNOPS aide-t-il le Partenariat pour les contributions déterminées au niveau national à remplir sa mission principale ?

L’UNOPS est le troisième organisme hôte du partenariat. Cette excellente occasion s’est présentée car certains de nos partenaires voulaient que nous soyons financés par l’intermédiaire de l’UNOPS en raison des bonnes expériences qu’ils avaient eues avec l’organisation par le passé. Nous gérons un fonds d’affectation spéciale multidonateurs. Nous embauchons également environ 120 personnes par l’intermédiaire de l’UNOPS. Il s’agit d’un très bon service, et un service très pratique puisque nous sommes un partenariat mondial qui mène des activités dans 110 pays. 

Et nous avons, bien sûr, la possibilité d’octroyer des subventions. Avec le mécanisme de subvention que nous avons mis en place, nous essayons d’être souples, de répondre aux demandes des pays, en particulier quand il s’agit de rehausser les ambitions et la qualité du travail à l’égard des contributions déterminées au niveau national, de soutenir la planification climatique et, bien sûr, de stimuler l’action climatique.

Quelle différence votre collaboration avec l’UNOPS fait-elle pour soutenir les communautés ?

Il s’agit de nouer des liens, fondamentalement, au niveau mondial, autour de la mise en œuvre de mesures de lutte contre les changements climatiques, pour s’assurer qu’il y a une compréhension non seulement au niveau des ministères de l’environnement et des responsables de l’action climatique, mais aussi pour déclencher et stimuler une approche au sein de la société en général et au sein des gouvernements. Et puis, en fin de compte, dans le processus de planification, il faut faire le lien entre le climat et la planification au niveau national, mais aussi au niveau sous-national, pour améliorer le quotidien des communautés. 

Par exemple dans le domaine de la résilience, qu’il s’agisse de bâtiments résistants aux inondations, de systèmes de refroidissement ou encore d’énergies renouvelables à un coût abordable.

Pourquoi avez-vous choisi l’UNOPS ? 

Les entités qui nous soutiennent et nos sources de financement, notamment l’Allemagne mais aussi le Royaume-Uni et les Pays-Bas, ont proposé l’UNOPS pour fournir des services d’organisme hôte neutres et un mécanisme opérationnel professionnel pour financer nos activités et veiller à ce que les financements soient mis en œuvre efficacement par notre intermédiaire.

Pourquoi croyez-vous que la coopération multilatérale est plus importante que jamais ?

Compte tenu de la situation actuelle, des crises et des défis auxquels nous faisons face, il est extrêmement important, en ce qui concerne le multilatéralisme, les valeurs communes et les actions communes, de veiller à ce que l’argent et les fonds disponibles soient utilisés de la manière la plus efficace possible. 

Et je pense qu’en tant que partenariat collectif de 250 membres, il s’agit de l’un de nos principaux mandats : s’assurer que les pays sont soutenus, que l’aide disponible est utilisée de la manière la plus efficace possible et qu’elle atteint vraiment ses objectifs, soutenant les communautés et leurs moyens de subsistance pour que les personnes soient en mesure de gagner leur vie, en créant des emplois, en stimulant la croissance, et en s’assurant que les gens travaillent à la création d’un monde plus vivable, plus sûr et plus prospère.