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L’Assemblée générale des Nations Unies avance dans la mise en service du Réseau de Santiago

Le Réseau de Santiago vise à intensifier la prestation d’assistance technique et à renforcer la capacité des pays en développement particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques à remédier aux pertes et préjudices qu’ils subissent en raison de la crise climatique.

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Objectif mondial soutenu :

Mise à jour concernant le projet :

19 mars 2024

  • À l’issue de la réunion d’ouverture du conseil consultatif du Réseau de Santiago, qui s’est tenue du 18 au 20 mars 2024, la ville de Genève, en Suisse, a été choisie pour accueillir le secrétariat de ce réseau.

En savoir plus

  • Cet article a initialement été publié le 7 mars 2024.

À la suite de l’adoption d’une décision de l’Assemblée générale des Nations Unies visant à officialiser la mise en œuvre du Réseau de Santiago pour la prévention, la réduction et la prise en compte des pertes et préjudices liés aux effets néfastes des changements climatiques, les partenaires concernés se sont mis d’accord sur la prochaine étape de la mise en service du réseau, un pas significatif en faveur du renforcement des capacités à prévenir et réduire les pertes et préjudices ainsi qu’à y remédier. 

L’UNOPS et le Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes ont signé un mémorandum d’accord avec le Secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (signant au nom de la Conférence des Parties et de la Conférence des Parties agissant comme réunion des Parties à l’Accord de Paris) pour héberger ensemble le secrétariat du réseau, ce qui marque une étape importante vers sa mise en service intégrale.

Il est urgent de veiller à ce que les pays en développement vulnérables les plus durement touchés par l’urgence climatique puissent accéder à l’assistance technique dont ils ont besoin pour accroître leur résilience, renforcer leurs capacités et affronter les pertes et préjudices liés aux changements climatiques. »

Jorge Moreira da Silva - Directeur exécutif de l’UNOPS

« L’UNOPS est fier d’avoir été sélectionné avec le Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes pour fournir des services d’organisme hôte à cette plateforme essentielle, et nous avons hâte de combiner nos domaines d’expertise pour aider les pays en développement dans la lutte contre les changements climatiques », ajoute-t-il.

Le Réseau de Santiago a été créé dans le but de mobiliser l’assistance technique dont les pays en développement particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques ont besoin pour soutenir leurs efforts visant à éviter, réduire et affronter les pertes et préjudices qui y sont liés.

« Il s’agit d’un pas important vers la réalisation de l’objectif crucial de remédier aux pertes et préjudices d’origine climatique conformément aux conclusions de la COP28, qui pose les bases de l’obtention d’avancées significatives en 2024 », souligne Paola Albrito, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe et directrice du Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes.

« Le Réseau de Santiago représente le meilleur de ce que permet la cohérence du système multilatéral pour lutter contre les changements climatiques, et nous remercions les gouvernements d’avoir confié sa gestion au Bureau pour la prévention des catastrophes et à l’UNOPS », précise-t-elle.

Mettant l’accent sur la collaboration et la coordination, le réseau met en relation les pays en développement particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques avec des prestataires d’assistance technique – notamment des entités de la société civile, des organisations non gouvernementales et des entreprises du secteur privé – disposant des connaissances et des ressources nécessaires pour aider ces pays à affronter les risques climatiques et à prendre des mesures efficaces aux niveaux local, national et régional.

Le réseau travaillera en coordination avec le Fonds pour les pertes et préjudices, dont la création a été adoptée lors de la 28e conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28), qui s’est tenue l’année dernière à Dubaï. Ensemble, ces initiatives fourniront aux pays en développement particulièrement vulnérables aux effets néfastes des changements climatiques l’assistance politique, financière et technique nécessaire pour renforcer leur capacité à remédier aux pertes et préjudices d’origine climatique.


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