The United Nations Office for Project Services (UNOPS)

L’UNOPS et ONU Femmes soulèvent la question des liens entre égalité des sexes et infrastructures

À l’occasion de la 62e session de la Commission de la condition de la femme à New York, l’UNOPS et ONU Femmes ont organisé l’évènement parallèle « Que voyez-vous ? Réflexions sur l’intégration de l’égalité entre les sexes aux projets d’infrastructures », avec la participation de la société de conseil McKinsey et d’intervenants de haut niveau venus de Finlande, de Sri Lanka et de Suède.

« Les infrastructures doivent être bâties sur la fondation de l’égalité entre les sexes », déclare Nick O’Regan, directeur du Groupe des infrastructures et de la gestion de projet de l’UNOPS. 

Nos enfants et ceux de nos bénéficiaires nourrissent l’espoir de vivre dans un monde égalitaire. Il est de notre devoir de le construire. »

Au cours de l’évènement, les intervenants et des membres du public ont fait part d’une variété d’exemples d’infrastructures et d’espaces publics ayant amené des changements positifs grâce à une approche inclusive tenant compte des besoins des femmes et des filles.

Des exemples de situations inverses ont également été mentionnés.

« S’ils n’incluent pas la participation des femmes, les grands projets d’infrastructures peuvent échouer. ONU Femmes travaille à rendre les responsables politiques conscients de cette question », explique Maria-Noel Vaeza, directrice des programmes à ONU Femmes.

« L’autonomisation des femmes et des filles en région rurale passe notamment par la construction d’infrastructures qui prennent en compte l’égalité entre les sexes », souligne Anne Meskanen, ambassadrice itinérante de la Finlande pour les questions de portée mondiale et l’égalité entre les sexes.

L’évènement a également marqué le lancement officiel du module de formation de l’UNOPS et d’ONU Femmes « Je connais le genre » traitant de l’intégration de l’égalité des sexes dans les projets d’infrastructures.

« Il est difficile d’ériger une bonne pratique en modèle. Ce qui a fonctionné en Afghanistan ne fonctionnera peut-être pas au Burundi, par exemple. Nous devons nous informer sur les contextes locaux et faire participer les femmes et les filles dès le début des projets », affirme Kara De Kretser, analyste technique à l’UNOPS.

« Quel est le meilleur endroit pour aménager un point d’eau ? Qu’un emplacement semble adéquat aux yeux d’un responsable de projet n’est pas tout. Le plus important est que le choix de cet emplacement tienne compte des répercussions qu’il aura sur le déroulement des autres activités des femmes au cours de la journée. »


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