L’UNOPS a mis au point une méthodologie solide pour déterminer l’importance relative des émissions indirectes de gaz à effet de serre provenant de sa chaîne de valeur, communément appelées « émissions de catégorie 3 ».

Il s’agit d’une avancée significative en matière de responsabilité environnementale puisque cette initiative novatrice instaure une norme pour favoriser la durabilité de la chaîne d’approvisionnement au sein du système des Nations Unies et s’inscrit dans le cadre des engagements de l’UNOPS visant à identifier les émissions de ses opérations et à remédier aux conséquences environnementales de ses activités.

« Il s’agit d’une étape cruciale pour l’UNOPS en tant qu’organisation axée sur la mise en œuvre de projets, et nous estimons que cette méthodologie représente un modèle à suivre par d’autres entités afin de transformer les ambitions climatiques en actions concrètes », précise Samantha Stratton-Short.

Une vue d’ensemble : les émissions de catégorie 3

Le Protocole des gaz à effet de serre, largement accepté, classe les émissions en trois catégories. Les catégories 1 et 2 couvrent les émissions directes et les émissions résultant de l’achat d’énergie, tandis que les émissions de catégorie 3 englobent la gamme complète des émissions indirectes engendrées par la chaîne de valeur d’une organisation. Pour l’UNOPS, les émissions de catégorie 3, qui représentent plus de 99 pour cent de son inventaire total, sont principalement générées par les activités de ses partenaires et fournisseurs.

La nouvelle méthodologie aide l’UNOPS à identifier les principales sources de ces émissions afin d’en rendre compte et d’établir des mesures d’atténuation. En appliquant systématiquement cette méthodologie, conçue pour inclure le vaste réseau de parties prenantes aux activités de l’UNOPS, l’organisation peut prendre des décisions plus éclairées et fondées sur des données, et ainsi améliorer les résultats de ses opérations.

« En recensant les aspects de ses opérations qui ont une forte incidence sur ses émissions, l’UNOPS peut prendre des décisions plus éclairées, par exemple dans le domaine des achats, en concentrant ses efforts d’abord sur les biens qui présentent le plus grand potentiel de réduction des émissions, tout en tenant compte d’autres possibilités de réduction des émissions dans le cadre de la mise en œuvre de ses projets », affirme Nives Costa, spécialiste en gestion sociale et environnementale à l’UNOPS et cocréatrice de la méthodologie. 

« Cela aidera également l’UNOPS à améliorer sa transparence et à aligner ses engagements climatiques sur les objectifs climatiques internationaux », ajoute-t-elle.

Des avantages directs pour les partenaires de l’UNOPS et les communautés

L’évaluation transparente des émissions de catégorie 3 permet à l’UNOPS d’obtenir des résultats plus responsables du point de vue climatique pour les communautés. Elle aide également l’UNOPS à soutenir les initiatives climatiques de ses partenaires, de ses fournisseurs et des bénéficiaires de ses activités grâce au partage d’idées, au renforcement des capacités ainsi qu’à l’alignement des efforts sur l’ensemble de la chaîne de valeur.

La méthodologie a été élaborée à la suite de consultations approfondies avec des parties prenantes internes et externes, y compris d’autres agences des Nations Unies, afin de s’assurer qu’elle est alignée sur les meilleures pratiques en matière de comptabilisation des émissions de carbone. Cette approche collaborative souligne la volonté de l’UNOPS de contribuer à un avenir plus durable et plus responsable dans le secteur du développement international.