The United Nations Office for Project Services (UNOPS)

Les multiples facettes du développement durable

Cette page a été publiée il y a plus de deux ans. Il est possible que certaines des informations qu’elle contient ne soient plus exactes.

Depuis de nombreuses années, l’UNOPS travaille en étroite collaboration avec l’Union européenne à la mise en œuvre de projets de développement dans certains des contextes les plus difficiles au monde.

À l’occasion des Journées européennes du développement, découvrez certains des projets nés de cette collaboration.

Iraq

L’espoir au bout du fil

« Une fois, j’ai parlé à un homme aveugle qui avait perdu les siens à la suite du conflit. Il n’avait besoin de rien si ce n’est de parler à quelqu’un. » – Suha Zangana, téléphoniste au Centre de renseignements pour les personnes déplacées en Iraq

La population de personnes déplacées en Iraq est l’une des plus importantes au monde. Des centaines d’organisations humanitaires et caritatives soutiennent les autorités locales, mais pour ceux qui sont affectés par le conflit en cours, savoir vers qui se tourner pour obtenir de l’aide est un défi permanent.

Assurer la liaison entre les besoins des personnes déplacées et l’aide humanitaire, voilà l’idée simple derrière le Centre de renseignements pour les personnes déplacées en Iraq, situé à Erbil. En appelant gratuitement le centre, ceux qui ont été forcés de quitter leur maison et cherchent refuge reçoivent des informations qui leur permettront d’obtenir de l’aide humanitaire.

La majorité des personnes qui appellent le centre demandent des renseignements sur les points de distribution de nourriture, les lieux de refuge, les services de santé, ainsi que les aides financières fournies par le gouvernement. Le centre permet aussi de ramener un peu de normalité dans des vies perturbées par le conflit. 

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Soudan du Sud

Conflits oubliés

« Mon mari et moi avons été séparés à cause de la guerre. Tout le monde est fatigué de courir partout constamment. Nous ne connaissons pas la stabilité. » – Zainab Bashir, habitante du camp de réfugiés d'Ajuong Thok

Alors que notre attention est dirigée vers ceux et celles qui fuient la violence et la persécution au Moyen-Orient, la crise des réfugiés au Soudan du Sud est largement oubliée. Pourtant, des millions de personnes dans le pays ont un besoin urgent d’aide humanitaire.

L’UNOPS collabore avec les autorités nationales dans la région depuis 2005, construisant des écoles, des cliniques de santé et des routes. Le Soudan du Sud nécessite davantage d’infrastructures, notamment des routes, des ports, des écoles et des hôpitaux, mais peu de mesures peuvent être prises tant que le processus de paix est paralysé et que les combats se poursuivent.

En 2014, Zainab Bashir a franchi la frontière du pays à pied, ses enfants à ses côtés. Peu de temps après, ils ont rejoint le camp des réfugiés d’Ajuong Thok.

« Les femmes sont aux prises avec de nombreuses difficultés ici. Nos maris ne sont pas là pour nous aider à réparer nos maisons. Pendant la saison des pluies, l’eau passe à travers le toit et inonde ma cuisine », raconte-t-elle.

Malgré les difficultés, Zainab garde espoir de retourner chez elle un jour.

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Serbie

Poser les fondations du développement durable en Serbie

« Ce nouvel équipement nous a permis de faire des économies, car nous pouvons désormais transporter plus de produits, ce qui a aidé à réduire leur prix. Nous avons ensuite utilisé l’argent que nous avions économisé pour créer de nouveaux emplois à la ferme. » – Milan Veličković, propriétaire de ferme laitière

L’entreprise familiale de Milan Veličković fabrique des produits laitiers depuis vingt ans dans le petit village d’Alakince, dans le sud-est de la Serbie. Grâce au programme européen PROGRES, Milan a reçu du matériel qui a contribué à améliorer l’efficacité de son entreprise.

D’une durée de trois ans, le programme européen PROGRES a contribué à poser les fondements du développement durable dans 34 des administrations autonomes les moins bien desservies de la Serbie. Depuis sa création, il a amélioré les conditions de vie de plus de 270 000 personnes et indirectement profité à près d’un million d’habitants, soit près d’un sixième de la population serbe.

Le programme a également contribué à attirer des investissements d’une valeur totale de plus de 10 millions d’euros dans des projets économiques et sociaux, ainsi qu’à créer près de 100 nouvelles entreprises et plus de 700 nouveaux emplois.

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Myanmar

Vivre pleinement et en bonne santé

Dans les régions rurales du Myanmar, accéder à des services de santé est loin d’être facile. Le mauvais état des routes, l’inaccessibilité des voies navigables et le coût élevé des transports empêchent bon nombre d’habitants de bénéficier de soins de santé. 

« Ici, une femme enceinte ne peut pas prendre soin d’elle correctement, car elle doit travailler dur pour gagner de l’argent », explique Daw Ei Ei Than, sage-femme. « Elle n’aura accès à des soins de qualité que si elle a les moyens d’aller en ville. » 

Chaque année, cette situation contribue au décès d’environ 2400 femmes enceintes et de près de 70 000 enfants.

« Dans notre village, des enfants sont morts simplement parce qu’ils n’avaient pas reçu de soins à temps. Les connaissances en matière de santé sont insuffisantes et les habitants peuvent hésiter à se rendre à l’hôpital, qui est situé loin d’ici », précise Ko San Lwin, membre d’une petite communauté de la région de Magway.

L’UNOPS a construit 82 nouveaux centres de santé dans des régions difficiles d’accès afin d’aider les communautés à recevoir les soins dont elles ont besoin.

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Guinée

Construire un avenir meilleur

Dans la capitale guinéenne de Conakry, les policiers tentant d’accéder au quartier défavorisé de Dar-Es-Salam voyaient leur chemin bloqué par des débris ainsi que des trous dans la chaussée.

« [Dar-Es-Salam] avait auparavant la pire réputation de tout Conakry. La police n’allait même pas dans le quartier. Il n’y avait aucune route, et même les motocyclettes ne pouvaient y accéder », explique Amadou Bah, ingénieur civil.

Avant de pouvoir recevoir des soins médicaux, les malades et les femmes enceintes devaient attendre que les ambulances se fraient tant bien que mal un chemin sur des routes impraticables, lorsqu’il y avait des routes.

« Un homme ayant perdu sa femme et son enfant nous a expliqué qu’ils seraient encore en vie si les routes avaient été construites avant », raconte Firmin Kiala KI N’Soki, responsable de projet à l’UNOPS.

Les communes difficiles d’accès de Dixinn, Kaloum, Matam, Matoto et Ratoma ont bénéficié d’un projet à haute intensité de main-d’œuvre ayant pour objectif d’aider à réduire les taux élevés de mortalité maternelle et infantile ainsi qu’à lutter contre la criminalité grâce à l’amélioration de l’infrastructure routière.

Environ sept kilomètres de routes ont ainsi été construits ou réhabilités. Dans le but d’améliorer les conditions d’hygiène, le projet a également compris la construction d’installations sanitaires, dont 50 latrines. Il a de plus permis aux ouvriers locaux ayant participé aux travaux d’acquérir des compétences techniques dans le domaine de la construction, contribuant ainsi à réduire le taux de chômage au sein de la population.

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